Le choc culturel

D'un bout à l'autre de la planète, tout est semblable. Les
mêmes exploiteurs, les mêmes exploités, les mêmes femmes
violentées, les mêmes enfants abandonnés. Pareillement le
Guatemala. On ne trouve pas de femmes ni d'hommes à la
silhouette Maya sur les panneaux publicitaires. Elles sont
toutes cliniquement blanches. Pourtant il bouillonne, derrière
cette hypocrisie, une telle diversité de cultures coloniale et Maya,
visible à travers l'histoire, les langues et les variations de la
géographie. Les terres du Petén abritent des temples Maya
qu'on ne finit plus de découvrir. Les réserves fauniques d'Alta
Verapaz protègent les derniers questzals qui osent gazouiller; à
El Quiché, les fumées chamaniques survolent encore les parvis
d'églises pendant que de jeunes filles habillées de leur huipil
animent les marchés du Sacatepéquez. C'est le Guatemala
inépuisable et magnifique, de Zacapa à San Marcos.












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