À l'arrivée, le départ

Le mercredi, 2 janvier 2008. Onze heures et demie du soir à
Ciudad Guatemala. De grands vents du sud-ouest soufflent sur
le tarmac de l'aéroport La Aurora. Il fait froid, humide, même
si l'hiver est maintenant à des milliers de kilomètres. Entassés
dans la Nissan, on traverse la capitale sous un ciel de diamants.
Les grands boulevards sont déserts. Les façades des immeubles
semblent sorties d'un nuage de ténèbres. Premières vues de la
ville inconnue, sans repères, sans dessus-dessous. Dans les
premiers instants, il s'agit d'une ville pour aveugles. Puis les
portes métalliques de la Casa laissent passer une première
étincelle de lumière, une première chaleur. On abandonne les
valises sur le parquet et on laisse nos corps fatigués entamer
une première nuit au dortoir, sous la bienveillance d'Itzamná.







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